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La ville de Fnideq, dans le nord du pays, a connu un afflux massif de personnes cherchant à migrer

La ville de Fnideq, dans le nord du pays, a connu un afflux massif de personnes cherchant à migrer illégalement vers la ville occupée de Ceuta, incitées et orientées de manière sans précédent via les plateformes de réseaux sociaux. Il est probable que les jours à venir et les enquêtes menées par les autorités compétentes révèleront certainement les parties incitatrices et leurs objectifs derrière cela, bien que l’un des objectifs soit peut-être d’associer une image négative au Maroc.Nous ne nous attarderons pas ici davantage à analyser et à discuter des objectifs et des acteurs derrière cet incident, mais nous nous concentrerons plutôt sur certains aspects révélés par des propos entendus dans des vidéos de jeunes trompés, obsédés par le rêve de traverser vers l’autre rive, qu’ils considèrent comme un paradis où leurs espoirs et aspirations se réaliseront.Qu’est-ce donc que ce paradis espéré ? Et comment les espoirs et aspirations peuvent-ils se réaliser ?Il ne fait aucun doute que le paradis espéré peut être créé dans le pays d’origine, sans avoir besoin de s’engager dans une aventure périlleuse. Cela peut se faire grâce à des politiques courageuses, sérieuses et modernes, par le biais d’un programme et d’une stratégie qui tiennent compte de l’avenir des générations. Le noyau et la base solide de ce programme devraient être les systèmes éducatifs et de formation, car il est évident que l’éducation est presque dissociée de la formation. Par formation, on n’entend pas seulement la formation de l’individu dans les aspects de la vie sociale, religieuse, nationale et politique, mais plutôt l’acquisition des compétencesprofessionnelles et artisanales qui, si elles n’enrichissent pas un jour, peuvent au moins garantir une source de revenus pour l’individu et sa famille.Ainsi, lorsqu’un jeune est contraint par des circonstances de quitter l’école secondaire, il se retrouve condamné au chômage, devenant un fardeau pour lui-même, sa famille et la société dans son ensemble. Peut-être même qu’il tombe dans le piège du travail des enfants. Ou encore, lorsqu’il obtient un baccalauréat ou même une licence, il se demande : quelle est la valeur de ce diplôme dans la vie professionnelle ? Il se répond : cela peut répondre à une condition requise pour accéder au monde du travail dans un secteur donné, mais est-ce une garantie absolue pour obtenir cet emploi ? Dans la plupart des cas, non. En effet, le diplômé a besoin d’expérience deformation dans son domaine de spécialisation, ce dont il n’a pas bénéficié au cours de son parcours scolaire.Il est donc inacceptable de dire que le secteur de l’éducation et de la formation son limiteuniquement à l’enseignement général. L’enseignement professionnel doit l’accompagner pour éviter de gaspiller des efforts financiers et des années d’étude qui ne mènent pas directement à un emploi, que ce soit par un travail direct ou par l’auto-emploi. Il est nécessaire de lier l’éducation à la vie professionnelle afin de réaliser les espoirs et aspirations des jeunes générations et d’élargir la base de la population active.Si nous examinons de plus près l’un des programmes du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, nous découvrirons quelque chose de positif dans son approche, bien qu’il avance timidement dans la bonne direction. Ce programme cible une catégorie très limitée de jeunes dont le parcours scolaire a été interrompu avant d’atteindre l’âge adulte pour une raison ou une autre, mais il est d’une grande importance. Il s’agit du programme de la “seconde chance – nouvelle génération”. Bien que ce programme, mis en place il y a quelques années, avance à un rythme de tortue en raison des obstacles et contraintes, les résultats qu’il obtient méritent d’être salués et adoptés pour former une génération dotée de compétences professionnelles et artisanales, en parallèle avec l’enseignement général.Cet article n’est pas une promotion de ce programme ni une tentative de mesurer ses résultats, mais plutôt une tentative de mettre en lumière les perspectives d’une formation équilibrée, à la fois éducative et professionnelle. Nous en concluons que la corrélation entre ces deux types de formation est bénéfique pour garantir un accès plus facile au monde du travail, même dans ses formes les plus simples, ainsi qu’à l’auto-emploi. Alors pourquoi ne pas généraliser le programme à toutes les étapes du système éducatif et de formation ? Ainsi, l’élève du primaire bénéficierait de principes artisanaux et professionnels de base, tandis qu’au secondaire, il pourrait suivre des programmes d’initiation et de préparation au domaine professionnel et artisanal. Au lycée, il pourrait être orienté vers une spécialisation en fonction de ses compétences, capacités et souhaits. Quant à l’enseignement supérieur, il approfondirait la formation professionnelle et artisanale selon les filières et les besoins du marché du travail.Il est important de souligner que l’intégration de la formation professionnelle et artisanale dans le système éducatif ne nécessite pas un budget énorme pour fournir des ateliers de formation. Pour commencer, on peut se limiter à des métiers qui ne nécessitent pas de gros équipements coûteux ou d’espaces spéciaux, tels que le commerce électronique, la robotique ou l’agriculture hydroponique, entre autres. Il est également nécessaire de réfléchir sérieusement à la création d’écoles spécialisées dans la formation professionnelle et artisanale, à l’instar des écoles techniques que le ministère a mises en place dans toutes les régions du royaume.Par :le Professeur Moustafa Moustakim

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